S’il y a bien une question qui revient constamment lorsqu’il est question de création de société, c’est celle de la forme juridique. Et bien souvent, le choix est à faire entre SAS ou SARL. Chacune des deux formes a ses avantages et inconvénients, et aucune n’est mieux que l’autre. Tout est question de contexte et de la manière dont vous allez gérer la société, ce que vous souhaitez en faire.
La SARL : le choix de l’encadrement et de la rigidité
C’est la forme de société la plus répandue en France, pour la simple et bonne raison qu’elle permet de lancer son activité sans débloquer énormément de fonds. En effet, un capital social d’un euro est suffisant à sa création. De plus, la responsabilité des associés n’est limitée qu’à leurs apports. Leur patrimoine personnel n’est pas engagé. C’est un énorme plus quand on sait à quel point il est difficile de faire vivre une société en France.
Le principal inconvénient de la SARL réside dans sa rigidité. Tout est très encadré et la moindre manipulation peut coûter très cher et prendre énormément de temps. C’est aussi la forme de société la moins valorisée en France.
La SAS : une image plus forte et une liberté presque totale
La SAS bénéficie d’une meilleure image auprès de potentiels investisseurs. Cette image de société forte est liée au fait qu’il y a quelques années, il fallait un capital très élevé pour constituer une SAS, ce qui n’est plus le cas désormais. Malgré tout, l’image est restée. La SAS offre un cadre beaucoup plus libre, tout ou presque repose sur les statuts. De nombreux sites donnent d’ailleurs des conseils sur comment constituer ce type de société.
Alors, SARL ou SAS ? Vous l’aurez compris, un créateur néophyte se tournera plus facilement vers une SARL, afin d’être encadré. Un entrepreneur chevronné choisira en général plus facilement une SAS.