Chaque année, la course au logement est aussi difficile pour les étudiants. Les résidences universitaires sont trop petites, les listes d’attentes sont longues. Les logements privés sont souvent insuffisants dans les villes universitaires, de plus les propriétaires ont des exigences en matière de revenus et de caution difficiles à remplir par des étudiants : ils doivent faire appel à leurs parents ou d’autres membres de leur famille pour les aider à trouver cette location qui se fait parfois rare comme le dahut.
Aussi la recherche doit-elle commencer le plus tôt possible. S’il est simple de chercher en cours d’années pour les étudiants qui ont déjà commencé un cursus, la problématique est nettement plus complexe pour les étudiants de première année.
Trouver son premier logement étudiant
En effet, le mécanisme général d’expression des souhaits avec l’annonce des affectations post-bac rend difficile la recherche anticipée du logement, sauf si tous les choix de l’étudiant se trouvent dans la même ville.
Chercher un logement avant de savoir « où » n’est pas simple. En particulier, entre un locataire sûr (celui qui est en deuxième année) et un locataire qui ne peut que poser une option en attendant son affectation définitive, le propriétaire choisira bien évidemment le premier.
Cette stratégie n’est donc possible que lorsque le premier choix correspond à une université / une spécialité peu demandée.
Studio, colocation, amis
La première année sera rarement celle du luxe. Une des meilleures solutions, quand on en a la possibilité, est de partager une colocation avec plusieurs étudiants. Sans rejouer « Friends », elle permet de bénéficier d’une chambre dans un appartement plus spacieux, avec de beaux espaces communs (cuisine, salle de bain, living), beaucoup moins étouffants qu’un petit studio.
De plus, les grands appartements restant relativement difficiles à louer, le prix au mètre carré est plus faible que celui d’un studio.
Par contre, à moins de déjà connaître ses colocataires, il faut souvent passer un « entretien d’embauche » aussi exigeant que celui d’un bailleur.
Reste la solution de la chambre dans un appartement, souvent chez des amis de la famille… Peu d’indépendance, beaucoup de contraintes, elle reste un pis-aller sauf pour les Tanguy qui seront heureux de se retrouver dans un environnement familial !
Partir en résidence étudiante
Le choix d’une résidence étudiante est aussi une option intéressante. Elle offre à peu près les mêmes avantages que la colocation, mais dans des bâtiments récents, conçus pour héberger des étudiants, à proximité des lieux d’études.
Pour bénéficier d’avantages fiscaux, ces résidences doivent en effet être occupées au moins à 70% par des étudiants, soit en cours de formation, soit en stage. Chaque locataire doit rester au moins trois mois.
Mais surtout, ces résidences doivent proposer des services de nature hôtelière, ce qui permet aux étudiants de se débarrasser d’un certain nombre de contraintes domestiques :
- le petit déjeuner
- le nettoyage régulier des locaux
- la fourniture de linge de maison
- la réception des locataires
Évidemment, ceci a un coût, mais les incitations fiscales permettent de le maintenir à un niveau acceptable.