A la découverte d’un métier encore peu connu en Belgique. Le nettoyage post-mortem.
Lorsque l’on parle de ce métier, la première réaction de la population est celle du dégout. Et pourtant, il n’y a rien de plus terrible que de devoir affronter une pièce souillée après un décès. L’accès à la profession est régi par plusieurs règles élémentaires de sécurité. Le port d’une combinaison, de gants, de bottes et l’utilisation de matériels spécifiques adaptés à la désinfection.
Protocole de nettoyage après décès
- Les équipes de la société de nettoyage après décès sont informés de la situation et du contexte dans lequel ils vont devoir travailler.
- En présence ou non d’un représentant, un tour des différentes pièces est organisé afin de pouvoir effectuer un devis complet. Cette procédure est gratuite.
- Un reportage photographique à destination de la famille est établi sur place. Il validera le nettoyage avec des photos d’avant/après.
- Un responsable aura la lourde tâche de devoir regarder les photos avant le nettoyage et d’indiquer les éléments personnels du défunt susceptible d’être gardé par la famille. Il est important de garder une trace sentimentale pour faciliter le deuil.
- Place au grand nettoyage, du sol au plafond. Les objets, détritus et meubles sont triés en fonction de leur degré de saleté.
- Désinfection complète de toutes les pièces. Chaque pan de mur est vérifié et nettoyé.
- Fin de la journée et de l’opération. Les lieux sont à nouveau habitables.
Un métier à risque ?
Oui, lorsqu’une pièce a été occupée durant quelques heures voire quelques semaines ou pire mois. L’air est alors beaucoup plus pollué que dans la normale. On parle de la présence importante de bactéries, de germes et de virus. L’importance de l’équipement démontre alors toute son importance.
Il n’est alors pas recommandé pour les différentes raisons exposées ci-dessus aux particuliers d’envisager de nettoyer eux-mêmes. Cela comporte trop de risque physique mais surtout psychologique.